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emporter avec moi l’idée que mon arrivée a fait cesser la captivité de ma chère Amélia, il n’est plus qu’un seul point sur lequel je voudrais être éclaircie avant d’entendre mon arrêt. Vous me connaissez, Général, je suis cette Caroline dévouée à la vengeance d’une femme implacable, que je n’ai pas volontairement offensée. Je sais que ma tête est proscrite ; je sais que votre devoir vous oblige à me livrer au chef du gouvernement ; je sais qu’il est prévenu contre moi ; et s’il faut vivre toujours environnée de dangers, en proie à tous les genres de