Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 3 - 1808.pdf/125

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 121 )

enfin ? — Eh ! qui vous dit que je n’ai pas crié, Milord ? au bruit d’enfer que l’on faisait, qui aurait pu m’entendre ? Et puis, croyez-vous que ceux qui l’ont enlevée, m’ayent laissée libre ? L’un d’eux m’a brutalement saisie par le bras, et sans égard pour mon sexe, m’a jetée sur le lit d’Amélia, me menaçant de me tuer, si je continuais à retenir ma maîtresse. Je croyais aussi qu’ils voulaient m’emmener, mais ils ne l’ont pas voulu, et ils ont préféré cette petite Sarah… — Et qui sont ces gens-là ? — Des officiers. — Tous étaient auprès de