Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 3 - 1808.pdf/119

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 115 )

vit donc séparée de sa chère Caroline, sans même oser l’embrasser ; et Caroline, soutenant son rôle avec courage, la salua respectueusement, et dit tout bas à Sarah : » Tout est fini, je suis perdue ! »

Comme elle touchait le seuil de la porte, le canon se fait entendre : on crie de toutes parts : Aux armes ! aux armes ! La garnison se rassemble, la cour se remplit de soldats, les chefs courent, et le premier soin du gouverneur est de faire emmener Caroline, d’enfermer lady Amélia, Sarah et Made-