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wis demanda au vieil amoureux des nouvelles de sa gentille Sarah. Ce soldat bavard, comme de coutume, ne se refusa point à parler de la jeune fille. Lewis lui demanda si l’on avait eu réponse à la lettre. — Non, dit-il ; et la jeune dame est triste ; elle pleure, quelquefois, si doucement que cela fait pitié. — Lewis ne doutait pas que Caroline ne fût l’amant à qui la lettre était adressée, et Caroline s’était bien gardée de le désabuser. Camarade, dit-il au soldat, si je vous disais une chose, garderiez vous le secret ? — Oui pardieu. — Et si je vous