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que son esprit, on l’aimerait davantage. Quelque jour on dira de lui :

Who now reads Cowley ? if he please yet
His moral pleases, not his pointed wit ;
Forgot his epic, nay pindaric art ;
But still I love the language of his heart.

Qui maintenant peut lire Cowlay ? s’il plaît encore, c’est par sa morale, et non par son esprit recherché ; il faut oublier son art poétique et même pindarique ; il faut dire que toujours on aime le langage de son cœur.

Vous êtes un aimable enfant, reprit le vieillard. Tant de jeunesse et de simplicité ! tant d’esprit et de goût ! Je voudrais que Cowlay fût ici, il ne se fâcherait point, et vous aimerait comme moi. — Mais vous-