Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/85

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 81 )

dormi long-temps dans le bois ; elle éprouvait une secrète terreur de se trouver seule dans un lieu en apparence abandonné, et où d’autres personnes pouvaient venir comme elle. Elle était vivement inquiète de la fuite de Barclay, qui pouvait être tombé entre les mains de quelques soldats ; et désormais incertaine de son sort, privée de secours et d’argent, puisqu’elle n’avait sur elle que le billet de banque d’Amélia, un asile pour la nuit était un bien inestimable ; mais que faire le lendemain, et comment poursuivre sa