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rière une petite éminence, pour chercher Barclay. Mais elle se trouve seule : Barclay a disparu, Barclay ne revient point. Une horloge frappe dix heures, le soleil est couché, l’ombre s’étend sur la plaine, le crépuscule va seul égarer son œil errant dans cette vaste solitude. Elle ose appeler : personne ne répond. Elle sort du bois, et de loin elle apperçoit quelques armes dont les derniers rayons du soleil dorent encore les extrémités, et qui prènent la direction du lieu où elle peut à peine respirer. Elle fixe ce même château qui avait