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voir risquer sa vie. Le commandant répondit qu’Amélia ne paraissant pas disposée à donner d’inquiétude à ses conducteurs, il la recommanderait de manière à lui procurer toute la douceur qu’on pouvait espérer dans un château-fort, sous la surveillance d’un militaire humain et sensible. Enfin, milady se soumit à la nécessité, et arrosant Amélia de ses larmes, supplia l’officier de tenir sa parole, et passa d’une voiture dans l’autre, laissant prendre sa place à mistriss Madely, sa première femme de chambre. Amélia sentait bien que, pour la décence,