Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/267

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 263 )

berté de lui conseiller le retour à Londres, puisqu’elle pouvait laisser à sa belle prisonnière sa première femme, dont l’âge était pour elle une garde décente ; qu’il prendrait soin de la lui faire reconduire d’Édimbourg, puisqu’alors Sarah serait suffisante à sa maîtresse. Milady rejeta bien loin cette proposition, et serrant sa belle-fille dans ses bras, elle jura que, dût-elle en mourir, elle la conduirait à sa prison, l’y recommanderait aux soins du gouverneur, verrait le général Monk, et obtiendrait de lui qu’il fût indulgent et généreux. Amélia inquiète, alar-