Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/266

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 262 )

cevait pas la nécessité dans ce moment, crut à leur réalité ; elle s’effraya, appela les officiers, et les conjura de permettre qu’on donnât de l’air, et qu’on arrêtât un moment. Bientôt on se remit en chemin, et au bout de quelque temps on s’arrêta encore pour la même cause. À chaque fois, on aurait dit que cette femme allait expirer, et son état forçant à une lenteur qui ne pouvait s’accorder avec les ordres qu’on avait reçus, l’un des deux officiers lui dit qu’il était chargé de la personne d’Amélia, mais non de la sienne ; et qu’il prenait la li-