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une lettre de la bienfaisante Amélia.

« Je sais avec qui vous êtes, ma bien aimée Caroline, et je ne comprends pas comment vous vous êtes rencontrés. Mais vous ne savez pas que votre compagnon est également connu, et vous ignorez combien ses périls sont pressants. Comme il ne souscrirait pas aux conditions qu’on veut lui imposer, sa liberté, ses jours peut-être sont menacés. Qu’il se rende à Bristol ! qu’il s’embarque à Lyme ! qu’il aille chercher un asile dans le sein maternel ! Si votre délicatesse est un obstacle à la célérité de sa marche, aban-