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lument, leur recommandant de ne pas remuer. À peine avait-il fini, qu’ils entendirent des voix rauques et discordantes qui demandaient leur chemin, et en même temps un lieu pour se reposer, et quelque chose à manger ! Le paysan leur offrit de les mener à sa chaumière ; mais ils s’assirent sur le foin, et s’obstinèrent à demeurer dans la grange. L’hôte déconcerté fut obligé de les laisser là, et d’aller leur chercher les uniques mets qu’il pouvait offrir. À son retour, ils lui demandèrent s’il n’avait pas vu passer un jeune homme, bien vêtu, et