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le reçut, non comme Charles II, mais comme un cavalier échappé de la bataille de Worcester. Caroline était bien plus abattue encore que lui. Le paysan n’avait à leur offrir que du pain noir et du lait de beurre ; il ne pouvait les faire coucher que dans une grange et sur du foin. Quel embarras pour la triste Caroline ! Charles y songea comme elle ; et ne pouvant la trahir, il demanda au paysan de faire coucher son jeune compagnon dans un mauvais grenier au dessus de l’unique chambre qui composait la cabane. « Il n’est pas militaire, dit-il ? et si