Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/123

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 119 )

la grotte, sort une voix mâle, et cependant craintive. « Est-ce vous, Pendrell, demande-t-on sans se montrer ? Caroline ne répond rien. Comment aurait-elle pu parler ? Plongée dans la stupeur, elle était sans mouvement et sans idée. On ne réitère point la question ; le silence règne dans la grotte, lorsque, revenant à elle-même, et sans penser au danger qui la menace dehors, elle veut sortir, tant il est vrai que l’imagination égarée par un péril imaginaire, perd de vue les maux dont elle a une idée fixe, et croit plutôt leur échapper ! Caro-