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dont les barreaux de bois, à moitié brisés, pouvaient céder à un léger effort ; elle l’emploie, et s’introduit dans le bois qui lui offre plusieurs asiles. Elle en choisit un au fond d’une grotte formée par la nature et embellie par l’art. L’entrée en était difficile ; il fallait se courber sous les branches des jeunes arbres qui croissaient à l’entour, et rompre les filets déliés et entrelacés du polypodium qui rampait le long des pierres, et venait reposer sa tête chevelue sur le bord du ruisseau. L’herbe dérobée aux rayons brûlants du soleil, et entretenue dans sa fraî-