Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 2 - 1808.pdf/118

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 114 )

tenté d’enlever Caroline ; elle sentit bien qu’il était tard d’avertir que des chevaux étaient malades, ce qu’on avait dû voir dès le matin, et que ce n’était qu’un prétexte pour laisser ce vil confident à la poursuite de l’infortunée fugitive ; mais que pouvait-elle faire ? Milady observait tous ses mouvements, la suivait partout, ou la rappelait auprès d’elle : elle partit enfin sans avoir pu joindre Law ni Déborah, sans avoir pu jeter même un regard sur le respectable hôte. À peine, en lui disant adieu, put-elle lui serrer la main, et sentir celle du vieillard presser la sienne.