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bois voisins, elle se rendit à son cabinet, et Caroline inquiète de sa longue absence, monta quelque temps après. En ouvrant la porte, elle vit mistriss Belmour assise devant un magnifique tableau, qu’elle reconnut pour être de la main de Vandick, dont elle avait vu plusieurs ouvrages. Il représentait un très-bel homme de quarante ans environ, en habit de guerrier et décoré des grands ordres d’Angleterre. « Ah ! s’écria-t-elle, je connais ce seigneur-là. » Mistriss Belmour se hâta de tirer un rideau sur le portrait, et se tournant vers Caroline