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Charles, et semblait multiplier ses forces et son adresse pour répandre autour d’eux la vie et le bien-être. Charles croyait avoir pour elle la tendresse d’un frère ; c’est ainsi qu’elle-même croyait l’aimer ; elle lui devait son salut et son asile ; et sa reconnaissance lui semblait être l’unique motif des sentiments qu’elle lui témoignait. Elle lui rendait tous les soins de l’amitié ; il les prenait aussi pour elle, mais la différence des sexes donnait à ceux du jeune homme un caractère plus tendre ; ses empressements avaient plus de vivacité. Mistriss Belmour