Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/78

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 54 )

au milieu de l’écrin était une boîte d’un bois précieux, et fermée d’un secret que nul ne put pénétrer, et qu’on n’osa briser. La bourse contenait cinquante guinées. Caroline assura ne l’avoir jamais vue entre les mains de son tuteur. « Cela vous appartient, dit mistriss Belmour à Caroline. — Qu’en pourrai-je faire, dit-elle ? si jamais cela peut m’être utile, vous me le rendrez : je n’ai nuls besoins, nulle curiosité, et j’ignore si j’ai des droits à ce qui reste de M. Melvil. Ce peut n’être qu’un dépôt entre mes mains. — Je le crois à vous,