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rer d’être utile à son semblable.

Charles était fatigué. Sa mère l’engagea à prendre du repos ; mais il n’en était point pour elle quand l’humanité réclamait des secours : elle voulut elle-même veiller sur le dépôt que le hasard lui confiait. Tomy et Brigitte se chargèrent de préparer la nourriture simple, mais saine, qu’on pouvait lui offrir à son réveil, et mistriss Belmour fut la première personne que rencontrèrent les regards errants de la malade. La modeste décoration de la chambre parut lui plaire ; elle avait dans son extrême simplicité