Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/293

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 269 )

aucune indiscrétion. Mais à table, ces femmes racontèrent, répétèrent l’exclamation du jeune homme, et en firent le sujet de mille plaisanteries. Milady Adelina se la fit répéter, et joignit quelques sarcasmes à ceux de ses femmes. Le général blâma hautement la conduite des officiers, et Amélia, gênée par cette conversation, voulut plusieurs fois la faire changer, et y parvint enfin aidée de sir Henry qu’ennuyaient des railleries tout à fait sans fondement.

Caroline était rentrée chez elle très-effrayée ; cependant elle prit