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maux qui pèsent sur une grande partie de l’espèce. Elle m’a appris à penser, et j’ai senti comme elle. Quant à milady Falcombridge, dont le sort n’avait pas toujours été heureux, elle n’a pas été élevée avec le même soin ; ses passions n’avaient pas reçu le frein salutaire de l’étude et des réflexions. Éblouie d’un rang inattendu, elle ne l’a pas considéré sous le même aspect que moi ; elle en abuse quelquefois ; mais, s’il n’y a pas entre elle et moi de sympathie, je n’ai nullement à m’en plaindre ; elle me témoigne une très-vive amitié, et je crois lui