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auraient excessivement souffert, et il n’en ouvrait pas moins les frontières de son pays à un ennemi qui ne pouvait manquer de le poursuivre, et de défaire les restes d’une armée déjà détruite par la famine et les maladies qui la suivent. En s’emparant de la province de Fife, il trouvait là sur-le-champ l’abondance nécessaire à son armée ; et s’il ouvrait la carrière à celle de son ennemi, il était certain alors de le poursuivre avec les mêmes avantages qu’elle avait sur lui la veille, bien sûr que, dans l’intérieur de l’Angleterre, on pouvait s’op-