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prières, leur promettant la victoire avec autant de confiance que s’ils avaient été les arbitres du destin. Le roi, qui d’abord s’était, malgré eux, mis à la tête de l’armée, fut obligé de se retirer, le clergé ayant dit hautement qu’elle devait avoir moins de confiance en un bras de chair, que dans la piété de l’église et dans ses prières. Ce fut par suite de ces singuliers préceptes que ces prêtres, répandus dans le camp, le firent retentir de plaintes et de clameurs contre le général Lesley, excitèrent l’impatience des soldats, leur promi-