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son voyage. Il avait même pris la résolution de ne retourner à Dumbar que lorsqu’une bataille aurait eu lieu entre les deux armées. Il dit à mistriss Belmour qu’il fixerait son séjour chez elle jusqu’à l’événement ; ce qui peut-être en imposerait à milady Falcombridge. Si l’on se trouvait forcé de passer en Angleterre, il avait apporté de l’or et des effets précieux ; il y en avait encore quelques-uns entre les mains de lady Goring ; Caroline avait ceux de M. Melvil ; et l’on fut rassuré du moins pour l’instant. Il faut peu de chose pour faire renaître l’espé-