Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/183

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 159 )

de l’invasion qu’elle semblait avoir à craindre, et qu’elle l’embrassa de nouveau, vantant son courage auquel elle assura bien qu’elle ne pourrait atteindre en semblable occasion. « Mais, ajouta-t-elle, je ne le dirai point à ma belle-mère ; toute sa maison le saurait, et il est bon qu’on croye que vous aviez ici des hommes capables de vous défendre. Comptez sur mon amitié, sur ma discrétion, dit-elle ; un service rendu fait tant de bien ! » Elle se leva à ces mots et partit.

Après son départ, nos deux amies se regardèrent un moment