Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/156

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 132 )

promise. « Le mécontentement de lady Adelina était visible, mais elle n’ajouta rien ; et le ministre, satisfait d’avoir un prétexte pour aller aussitôt chez mistriss Belmour, y courut à l’instant.

On juge facilement quel chagrin cette nouvelle porta dans l’âme de la mère, des enfants, et dans celle de Brigitte et de Tomy. Tous deux étaient nés dans cette maison, tous deux y étaient attachés comme tout homme l’est à son pays ; car leurs connaissances et leur ambition ne s’étendant pas au delà, c’était autant leur patrie que l’Angleterre,