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Amélia. On remarqua dès lors qu’il régnait entre elle et Milord une familiarité contraire aux bonnes mœurs ; on en avertit milady Henriette Levelyn, son épouse ; mais Adelina témoigna une si grande tendresse pour l’enfant ; l’enfant lui paraissait si attachée, que cette habitude de part et d’autre servit de prétexte pour la retenir. Lady Henriette, languissante et affaiblie par une première couche, ne semblait pas promettre d’autres héritiers, et la famille de Levelyn, jalouse de conserver à la jeune Amélia les biens immenses de sa mère,