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dominer son père comme son époux, et l’un est moins facile que l’autre. Crumwell employera tous les actes de violence nécessaires pour accroître et affermir un pouvoir encore incertain ; mais il désapprouve dans sa fille ce qui ne lui est pas utile à lui-même ; il la connaît trop bien pour ne s’en pas défier, et peut-être l’éloigne-t-il à dessein, de son mari, qu’on sait être gouverné par elle. On dit que lady Amélia, élevée par une maîtresse de pension habile et sage, est un ange de bonté ; elle n’a pu contracter ni les vices, ni les défauts de sa belle--