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sur laquelle respirait son époux. Elle eut encore la satisfaction, si c’en est une, de l’embrasser avant de quitter la ville d’Yorck ; là, il lui promit de me faire passer souvent des nouvelles de sa situation ; il l’assura que, tant qu’il existerait, il ne songerait qu’à elle et à l’unique fruit de leur amour ; la prévenant que, s’il perdait la vie dans les combats, elle recevrait de sa part un anneau qu’il tenait d’elle, et qui serait remis entre ses mains par un jeune page qui leur était extrêmement attaché. J’eus le bonheur de guider les pas de cette