Page:Keralio - Amélia et Caroline, ou L’amour et l’amitié - Tome 1 - 1808.pdf/109

Cette page a été validée par deux contributeurs.
( 85 )

Caroline, mais mon père est mort ; il est mort sans honneur et sans gloire ! — Mais votre mère vit encore. — Caroline, un moment laissez-moi respirer ; ô nature ! ô mort ! — que vos décrets sont terribles ! Caroline se tut, et mistriss Belmour ne donnait que de faibles marques de vie, lorsque l’étranger reparut avec un médecin. Celui-ci vit un danger pressant dans l’état de la malade. Il la saigna promptement, et les prières de Charles et de Caroline l’engagèrent à passer une nuit auprès de leur mère. L’étranger était cet ami de Dumbar qui n’a-