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trouvèrent encore profondément assoupies ; Caroline s’éveilla la première, et mistriss Belmour longtemps après. Caroline s’était hâtée de remplir sa tâche de chaque jour ; et pour abréger la journée, elle engagea une promenade au dehors jusqu’à l’heure du dîner. Le repas fut assez paisible ; la jeune fille parlait beaucoup, variait ses sujets, et fixant toujours l’attention de sa mère, parvenait à la distraire de sa pensée dominante. Vers le soir, elles s’assirent dans la petite cour, auprès de la maison, occupées toutes deux d’un ouvrage à l’aiguille,