Pasteur éternel, pour la bonté que vous ayez de nous donner pour nourriture dans nôtre exil, vôtre Corps & vôtre Sang, & de nous convier vous même à ce banqueť, en nous disanr : Venez à moi vous tous qui êtes dans le travail & dans la souffrance ; venez, car je veux vous soulager, & vous rassasier[1].
Plein de confiance en vôtre miséricorde, Seigneur, j’ose m’approcher de vous ; c’est un malade qui s’approche de son Medecin ; c’est un voyageur, qui brûlant de soif, court à la fontaine de la vie ; c’est un pauvre qui s’adresse au plus riche de tous les Rois : c’est un serviteur qui vient à son Maître ; c’est une créature qui cherche son Créateur : enfin c’est une ame affligée, qui se jette entre les bras de son Dieu, & de son unique consolateur.
Mais d’où vient que vous m’honorez de vôtre visite ? qui suis-je pour mériter que vous vous donniez à moi ?
Comment un pecheur ose-t-il se présenter devant vous ? & vous, ô mon Dieu comment vous abbaissez-vous jusqu’à visiter un pecheur ?
- ↑ Matt. 11. 28.