les personnes affligées, & je communique en quelque sorte ma Toute-puissance à ceux qui reconnoissent leur foiblesse.
Seigneur, soyez glorifié à jamais pour votre divine parole, qui m’est plus douce que le miel[1] !
Que ferois je parmi tant de maux dont je me sens accablé, si vous ne disiez quelque mot pour me consoler ? mais quelles que soient mes souffrances, que m’importe, pourveu qu’après de grandes tempêtes, j’arrive enfin au port du salut ?
Faites-moi la grace de bien mourir, & de ne sortir de ce monde que pour aller dans le Ciel.
Souvenez vous de moi, ô mon Dieu, & conduisez-moi par un chemin droit en vôtre Royaume. Ainsi soit-il.
MOn fils, prenez garde à ne point entrer dans des questions trop délicates & trop subtiles, & sur-tout dans ce qui regarde les secrettes dispositions de ma Providence.
Ne demandez point pourquoi celui-là semble abandonné, & que ce-
- ↑ Psal. 18. 11.