Que suis je sans elle qu’un tronc sec, qui n’est bon qu’à jetter au feu ?
Faites donc, Seigneur, que vôtre grace me prévienne, & qu’elle me suive toûjours, & qu’elle me rende attentif à toutes les occasions de pratiquer les bonnes œuvres. Je vous en conjure par les mérites de Jesus-Christ, vôtre Fils unique.Ainsi soit-il[1].
MOn fils, plus vous vous haïrez vous-même, plus vous aurez d’union avec moi.
Car comme on n’obtient la paix interieure, qu’en méprisant les biens exterieurs : ainsi l’on ne peut s’attacher à Dieu, qu’en se détachant de soi-même.
Je veux que vous appreniez à vous remettre de tout à ma volonté, sans opposition & sans murmure.
Suivez-moi ; car je suis la Voye, la Verité & la vie[2].
On ne peut marcher où il n’y a point de voye ; on n’est assuré de rien où il n’y a point de verité ; on ne sçauroit vivre où il n’y a point de vie.
Je suis la Voye que vous devez prendre, la Verité que vous devez