n’avoir pas suivi vos maximes.
Mais vous, ô mon Dieu, qui pouvez tout, vous qui desirez avec ardeur nôtre avancement spirituel, augmentez en moi vôtre grace, afin que je puisse mettre en pratique ce que vous m’enseignez, & me sauver en le pratiquant.
Seigneur, ne vous éloignez pas de moi ; Soyez toujours prêt à me secourir[1] ; parce qu’il me vient mille sortes de pensées & de craintes, qui me troublent & n’affligent.
Que dois-je faire pour m’en délivrer, & pour empêcher qu’elles ne me nuisent ?
Je marcherai devant vous : j’humilierai les superbes sur la terre : j’ouvrirai les portes de la prison ; & je vous découvrirai ce que j’ai de plus secret[2].
Faites, Seigneur, ce que vous me dites, & chassez de mon esprit toutes ces pensées mauvaises.
Mon unique consolation dans mes peines, est de pouvoir recourir à vous, esperer en vous, implorer votre assistance, & attendre patiemment qu’il vous plaise de me visiter.
O mon Jesus, répandez votre divine clarté dans mon ame.
Arrêtez les égaremens de mon esprit ; soûtenez-moi contre les