Soyez donc beni à jamais, ô mon Dieu, qui par un excès de misericorde, m’avez daigné faire une si insigne faveur !
Que peut dire votre serviteur après cela ? tout ce qu’il peut faire c’est de s’humilier devant vous, en se souvenant de les pechez & de sa bassesse ?
Car dans tout ce que le Ciel & la terre ont de plus grand, il n’y a rien qui mérite de vous être comparé.
Vous ne faites rien que d’excellent & d’achevé ; vos jugemens sont très-équitables ? vôtre Providence gouverne toutes choses.
Qu’honneur & gloire soit à vous, Ô Sagesse éternelle du Pere ! que ma langue, que mon ame, que toutes les créatures vous loüent & vous benissent dans tous les siécles !
Seigneur, disposez mon ame à bien garder votre Loi, & apprenez-moi à marcher dans la voye de vos saints Commandemens[1].
Faites-moi connoître vôtre volonté ; instruisez-moi à méditer avec respect & avec attention sur vos bienfaits, tant generaux que particuliers, afin que je vous en rende d’eternelles actions de graces.
- ↑ Mac. 1. 4.