monde, jouissent d’une parfaite liberté d’esprit.
O douce & aimable servitude, qui en assujettissant l’homme à son Seigneur, le rend non-seulement libre, mais véritablement Saint !
O avantageuse condition d’une ame, qui s’étant consacrée à Dieu dans la Religion, est devenuë semblable aux Anges, terrible aux demons, agréable à la divine Majesté, & digne des louanges de tous les fidéles !
O heureux engagement, par où l’on acquiert le souverain bien, & l’on mérite une gloire, qui ne finira jamais !
MOn fils, vous avez encore beaucoup de choses à apprendre, qui vous out inconnuës jusques à cette heure.
Quelles sont-elles, Seigneur ?
C’est que vous devez entierement conformer vos inclinations aux miennes, détruire en vous l’amour propre, & n’avoir plus d’autre passion que de faire ma volonté.
Vos desirs sont vifs & ardens, & souvent vous vous y laissez empor-