reux : il faut que tu sois bien sale, puisque tu n’as pas de honte de me representer des choses si abominables.
Que fais-tu ici, esprit trompeur, pere du mensonge ? retire-toi : car tu ne remporteras sur moi aucun avantage.
Jesus, cet invincible guerrier, combat pour moi : quelques efforts que tu fasses, tu demeureras confus.
J’aime mieux mourir mille fois, & souffrir tous les plus cruels tourmens, que de consentir au peché.
Tais-toi, & ne dis plus mot[1] : car je ne t’écouterai plus, quand tu devrois me tenter plus violemment que jamais. Le Seigneur est ma lumiere & mon salut ; qui craindrai-je ?
Quand je verrois une armée toute prête à fondre sur moi, je ne tremblerois pas. Le Seigneur est mon défenseur & mon Sauveur[2].
Combattez comme un genereux soldat ; & si vous avez du desavantage en quelque rencontre, n’apprehendez point de retourner au combat : car je vous promets un nouveau secours plus puissant que le premier. Donnez-vous de garde sur tout de la vaine gloire.
Car ce vice est cause que plusieurs tombent dans l’illusion, & quelquefois même dans un aveuglement incurable.