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À LESBOS

nant sous l’avalanche de louanges dont madame Fernez se montrait si prodigue.

Ce jour-là, on demeura, de part et d’autre, prudemment sur la réserve.

La glace était rompue ; il ne s’agissait plus que de profiter de la moindre circonstance, pour s’introduire dans la place

Un matin, au pied de l’escalier, Badère trouva madame Fernez, qui, un seau en main, se préparait à gravir cinq étages.

Le jeune homme s’empara du récipient plein d’eau, malgré les protestations de madame Fernez, et le monta jusqu’à sa porte.

— Quel charmant garçon ! affirma madame Fernez.

Andrée, d’une opinion absolument semblable, opina du bonnet.

Quelques jours après, la concierge, en compagnie d’Eugène, s’entretenait d’un crime épouvantable qui venait d’être commis dans un quartier éloigné.

Madame Fernez revenait du marché, elle entendit quelques mots, elle s’arrêta pour demander des explications.

— Oh ! c’est horrible, s’empressa de dire la concierge : une femme qu’on a coupé en morceaux.