Lorsqu’elle revint, elle se crut seule dans l’appartement.
À peine venait-elle de s’asseoir, qu’on sonna.
Andrée alla ouvrir.
Elle recula, muette de terreur.
Dubois était là, saluant de son mauvais sourire.
Interdite, effrayée à la vue de cet homme, elle le laissa pénétrer jusqu’à la salle à manger.
— Vous ! finit-elle par dire avec dégoût.
— Ne vous fâchez pas, ma cousine ; depuis ma dernière visite, je suis désolé de vous avoir peinée.
Il prit une chaise.
Andrée resta debout.
— Quoi, vous refusez de m’entendre ?
— Je n’ai que faire de vos excuses. Je vous prie de vous retirer.
— Peste ! cousine, vous n’êtes pas aimable.
— Ne riez pas ; si dans cinq minutes vous n’êtes pas parti, je me verrai obligée de vous laisser seul ici.
— C’est donc un bien grand crime de vous trouver belle, de vous le dire.
— Ne continuez pas, votre langage m’écœure, Dubois se leva.
Andrée poussa un soupir de soulagement.