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À Lesbos, bandeau de début de chapitre
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XVIII


Le temps s’écoulait rapidement.

Les heures joyeuses s’envolent à tire d’ailes.

Andrée, seule au fond de son atelier, brossait d’une main hardie une grande toile pour le prochain Salon.

On heurta maçonniquement.

Ce signal ne pouvait amener qu’un habitué, qu’un ami.

— Entrez ! cria-t-elle toute contente.

Gustave Lebon, le vieux camarade de mademoiselle Fernez, se montra dans l’encadrement de la porte.

— Soyez le bienvenu, dit Andrée en courant au devant de lui, et en tendant la main au peintre.

Gustave prit, du bout des doigts, la main qu’on lui offrait si cordialement et ne la serra pas, contre son habitude.

Andrée, toute surprise d’une réserve que les

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