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À Lesbos, bandeau de début de chapitre
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XII


Depuis quelques mois, Alfred servait les maçons.

C’était le seul métier que ses parents avaient su lui donner.

De cette façon, il gagnait de suite trois francs par jour.

Le père pouvait boire davantage, son fils travaillait et rapportait chaque semaine son salaire.

Alfred ne donnait sa paye à Joséphine Latour qu’en maugréant.

Un soir, après avoir été roué de coups la veille, parce qu’il était rentré ivre, il ne revint pas.

La mère ne regretta que l’argent qu’il apportait.

Marceline travaillait dans une fabrique d’équipements militaires.