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En voyant les Marbres du Parthénon. Mon esprit est trop faible : le sentiment de la mort pèse lourdement sur moi comme une torpeur invincible, et chaque pinacle et sommet d’héroïsme surhumain imaginé ici me dit qu’il me faudra mourir, tel un aigle malade qui regarde les cieux . Et cependant il m’est doux de me dire que si je pleure c’est de n’avoir pas à garder les vents porteurs de nuages, afin que leurs souffles soient frais aux yeux de l’Aurore naissante. De telles splendeurs, à peine entrevues par le cerveau, mettent autour du cœur un tumulte inexprimable, — i83 -