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CHAPITRE XIV

LE CENTENAIRE DE GEORGE SAND


Quelques pages de souvenirs personnels sur les fêtes du centenaire (30 juin, 1er juillet et 10 juillet 1904). — L’exposition et les galas, l’inauguration de la statue au jardin du Luxembourg, les fêtes à Nohant et La Châtre.


Maurice Sand n’a survécu à sa mère que treize ans, il est mort en septembre 1889. Solange Clésinger est morte en mars 1899, Mme Maurice Sand en 1901 et sa fille, Gabrielle, qui avait été mariée à M. Roméo Palazzi, mais s’était séparée de lui et dvait auprès de sa mère, la plupart du temps à Notant, en 1910. En ce moment la famille des Sand n’est représentée que par l’aînée des petites-filles de George Sand, Mme Aurore Lauth. En 1884 on inaugura, avec grande pompe, à La Châtre, un monument de George Sand dû au ciseau d’Aimé Millet. En 1901 il y eut à Nohant et à La Châtre des fêtes plus grandioses encore, des cortèges, des processions, des représentations, des discours et des séances commémoratives à l’occasion du vingt-cinquième anniversaire de sa mort.

Et enfin, en 1904, Paris, Nohant et La Châtre fêtèrent solennellement le centenaire de sa naissance. Un comité d’honneur fut organisé (parmi les membres duquel l’auteur de ce livre avait aussi été nommé). Une exposition smidiemie fut ouverte dans les salles de l’Odéon, c’est-à-dire une exposition de choses ayant appartenu à George Sand, de ses portraits, de ceux de ses aïeux et de ses parents, de toutes sortes d’objets se rapportant à l’illustre femme ou à ses œuvres, M. N.-M. Bernardin fit les samedis, dans ce même local, une conférence sur l’auteur de Consuelo. On y joua encore, à l’Odéon, le Démon du foyer.