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malade que vous au moral et au physique. Lasse de creuser les autres et moi-même, j’ai dit un beau matin : « Tout cela m’est égal. L’univers est grand et beau. Tout ce que nous croyons plein d’importance est si fugitif que ce n’est pas la peine d’y penser. Il n’y a dans la vie que deux ou trois choses vraies et sérieuses, et ces choses-là, si claires et si faciles, sont précisément celles que j’ai ignorées et dédaignées, mea culpa ! Mais j’ai été punie de ma bêtise, j’ai souffert autant qu’on peut souffrir ; je dois être pardonnée. Faisons la paix avec le bon Dieu !… »