les mots : « Envoyé au président le 28 juin. » Cette liste est ainsi conçue :
Patureau-Francœur, en fuite.
Lambert, Alexandre, en Afrique.
Jamet, d’Issoudun, en Afrique.
Renier du Blanc, idem.
Israël de Fressine, idem.
Laville-au-Roy (La Villeroy ?) d’Argenton, idem.
Moreau, de Neuvy-Pailloux, idem.
Vallette, d’Issoudun, idem.
Rossignol du Blanc, idem.
Fleury, en Belgique.
Périgois, à La Châtre.
Fromenteau, d’Issoudun, à Londres.
Curé Liotard, à Londres.
Fulbert Martin.
Maderolle, de Châteauroux.
Le 29 juin le général Roguet accusa réception de cette lettre.
On voit par toutes ces lettres et documents que, lorsqu’il s’agissait de demander, George Sand ne le faisait pas une ou deux fois, pour ainsi dire « par acquit de conscience », afin de pouvoir seulement répondre à tel ou tel de ses amis : « Je l’ai fait », et en rester là. Elle s’acharnait à mener à bien chacune de ses demandes, elle ne craignait d’impatienter ni d’importuner. Et que voyons-nous ? Presque tous ceux pour lesquels elle avait fait des démarches furent graciés, libérés, rendus à leurs familles, ou du moins leur châtiment fut adouci.
Déjà le 9 mars 1852 Mme Sand put envoyer au docteur Conneau, ami intime de Louis-Napoléon, le résumé d’une partie de ses demandes et la liste des vingt-neuf personnes pour lesquelles elle s’était adressée au prince. Voici encore quelques documents officiels et quelques lettres écrites par les familles des protégés