Page:Kardec - Le livre des esprits, 2è édition, 1860.djvu/340

Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

puissance de travailler à quoi que ce soit, et dont l’existence est inutile ?

« Dieu est juste ; il ne condamne que celui dont l’existence est volontairement inutile ; car celui-là vit aux dépens du travail des autres. Il veut que chacun se rende utile selon ses facultés. » (643).

681. La loi de nature impose-t-elle aux enfants l’obligation de travailler pour leurs parents ?

« Certainement, comme les parents doivent travailler pour leurs enfants ; c’est pourquoi Dieu a fait de l’amour filial et de l’amour paternel un sentiment de nature afin que, par cette affection réciproque, les membres d’une même famille fussent portés à s’entraider mutuellement ; c’est ce qui est trop souvent méconnu dans votre société actuelle. » (205).


Limite du travail. Repos.

682. Le repos étant un besoin après le travail, n’est-il pas une loi de nature ?

« Sans doute, le repos sert à réparer les forces du corps, et il est aussi nécessaire afin de laisser un peu plus de liberté à l’intelligence pour s’élever au-dessus de la matière. »

683. Quelle est la limite du travail ?

« La limite des forces ; du reste, Dieu laisse l’homme libre. »

684. Que penser de ceux qui abusent de leur autorité pour imposer à leurs inférieurs un excès de travail ?

« C’est une des plus mauvaises actions. Tout homme qui a le pouvoir de commander est responsable de l’excès de travail qu’il impose à ses inférieurs, car il transgresse la loi de Dieu. » (273).