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vie, en 1423, par le seigneur Stanislas Galchkoff, voïévode de Troky, et en 7096, en russe, à Serpoukhoff, d’après les ordres du voïévode F. A. Boutourlin. L’auteur assure que le grenat réjouit le cœur ; que les Indes situées au bord du grand Océan sont la patrie de l’aimant ; que le saphir préserve des rêves effrayans, etc.

(247) Collection des chansons Runsses (1780). — Poésies anciennes des Russes (1818).

(248) Je possède l’original de cette description.

(249) Voyez Voyage à Moscou dans l’année 1602, dans le Magasin de Buching (t. VII, p. 265), et Chronique de Pétréjus (p. 310). Pétréjus qui fut à Moscou sous Godounoff et plus tard, dit que l’on y comptait quatre mille cinq cents églises, couvens et chapelles, et dans le Kremlin cinquante ; qu’à chacun de ces bâtimens, il se trouvait de quatre jusqu’à douze cloches ; qu’il y avait des églises si petites qu’elles pouvaient à peine contenir sept personnes. — L’auteur du Voyage à Moscou ne parle que de trente-cinq églises au Kremlin, mais il en porte le nombre à Moscou jusqu’à cinq mille trois cents, d’après ce que lui avaient dit des Allemands, anciens habitans de cette capitale. — Abraham Palitzin, dans son Histoire, parle de quatre cents églises dans la ville des Tsars.

(250) Livres du Rosrède, an 1597.

(251) Margeret (p. 97, 98), et Fletcher (p. 108).

(252) Fletcher dit que Fédor avait ordinairement jusqu’à soixante-dix plats sur sa table ; et, selon Pétréjus (p. 281), le Tsar Boris, aux jours de fêtes, jusqu’à deux cents. Le Tsar goûtait lui-même les plats qu’il envoyait à