son nom aux Voïévodes opiniâtres qu’ils aient à obéir aux ordres de la Tsarine ; mais les Voïévodes s’y refusèrent. — Selon Margeret, c’était Godounoff qui répandit le bruit de l’invasion du Khan en Russie.
(216) Dans les Chroniques il est dit (V. Annales de Nikon), que les Schouisky seuls ne voulaient pas de Godounoff sur le Trône ; mais les Schouisky même ne s’y opposèrent pas. (V. L’acte d’Élection.)
(217) C’est-à-dire par la Géorgie et le pays des Kirguises.
(218) V. L’Acte d’Élection. Il est dit dans une Chronique, que quelques personnes craignant de ne pas pleurer, et qui ne connaissaient pas l’art de répandre des larmes feintes, s’humectaient les yeux avec de la salive.
(219) V. Margeret et Fletcher,
(220) Fletcher(f. 59, 61). — Dans la lettre d’Ivan à Magnus, il est question pour la première fois de biscuits (t. IX de cet ouvrage).
(221) Tome VIII de cet ouvrage. — Fletcher dit : « On donna à chaque noble de première classe depuis soixante-dix jusqu’à quatre cents roubles ; aux moyens, quarante à soixante, et aux moins anciens et aux enfans Boyards, douze à trente ». — Voyez aussi Margeret (p. 87).
(222) Fletcher (f. 37, 41). Nous évaluons ici le rouble du seizième siècle, comme nous l’avons fait déjà plus haut, à cinq roubles en argent blanc d’aujourd’hui, à deux ducats ou quelque chose de moins. Margeret dit (p. 56 et 66) qu’un rouble valait six livres douze sous ; qu’un